Vous l’avez peut-être constaté, Erdorin est en retard. La raison en est que, ces dernières semaines, j’ai été sérieusement accaparé par un projet similaire, également dans l’univers de Tigres Volants, mais, euh… disons, différent.
J’ai été contacté par une petite maison d’édition parisienne qui se lance dans le manga « à la française ». Il se trouve qu’un des artistes du studio, Abel Leoteux, est fan de Tigres Volants et a réussi à convaincre son scénariste, Alain Sotton, de s’intéresser à l’univers.
Le manga s’appellera Doggy Style. Et, ouais, c’est du yaoi.
Alors bon, ce n’est pas trop mon truc; comme dirait un certain Théo, ce n’est pas ma marque préférée. Mais Tigres Volants étant sous licence Creative Commons, je serais doublement un hypocrite si je mettais mon veto.
Ce d’autant plus que, pour ce que j’en ai lu, c’est plutôt bien dans l’esprit: situations scabreuses, quiproquos culturels, jeux de mots pourris. Et des retours de quelques amies fans du genre trouvent que c’est plutôt bien troussé. Blague eyldarin.
Sans vouloir trop dévoiler de l’intrigue (blague eyldarin, encore), l’idée générale est qu’un Rowaan, ancien mercenaire dans la dèche, se retrouve à escorter une magnifique et mystérieuse Eylwen – qui se trouve être un magnifique et mystérieux Eylda, que convoite une secte sataniste parisienne.
Théoriquement, le premier tome est prévu pour la Japan Expo, mais c’est encore en cours de production. Avec un peu de chance, je devrais avoir quelques planches à vous montrer lundi ou mardi prochain.
Le titre du premier volume me vend du rêve.
Pourtant, le yaoi, c’est loin d’être ma came…
Et, menant une campagne post-lupanar… C’est un must.
Cruel dilemme que Corneille n’eût pas renié.
« Cruel dilemme que la main de Corneille n’eût pas nié. »
Il faut connaître ses classiques. 😉
Amusant : je ne connaissais pas la citation et n’avais pas envie d’un banal « dilemme cornélien »… Je me coucherai moins ignorant.
Merci Alias !
C’est du Desproges. C’est mon classique à moi.
C’est là une de ses saillies dont je ne me souvenais pas.
Honte sur moi.
Je pars chercher des orties fraîches en vue d’une flagellation (ou plus prosaïquement de mon Tout Desproges, histoire de réviser un peu)
C’est dans un de ses Réquisitoires, mais je ne me souviens plus duquel.
Réquisitoire contre Yvan Dautin. 19 octobre 82.
Mardi ce serait bien, question date, pour les premières images.