Orion Zero, ou Oz, était le chantier spatial des projets les plus secrets de la Fédération des hautes-terres. Pas celui où se préparait l’avenir de la flotte, mais là où les ingénieurs
expérimentaient avec des concepts plus fumeux.

Un jeu de rôle (et un univers) de science-fiction décalée
Orion Zero, ou Oz, était le chantier spatial des projets les plus secrets de la Fédération des hautes-terres. Pas celui où se préparait l’avenir de la flotte, mais là où les ingénieurs
expérimentaient avec des concepts plus fumeux.
— Je ne vais tout de même
pas la raser, ta station !
Le vis-à-vis de Kyoshi, une ataneylwen aux longs cheveux noirs et dont la tenue trahissait une origine
culturelle amérindienne éclata de rire, un rire si spontané que la colère de la Terrienne se dissipa quelque peu.
— Ah. Kyoshi Kerensky, n’est-ce pas ? Tu es en état d’arrestation pour suspicion de multiples homicides et d’incendie volontaire. Tu comprends ce que je te dis ?
Read More— D’après mon compte, continua-t-elle, il devrait y avoir onze personnes dans ce domaine, plus moi. Sauf qu’à cette heure, personne n’est réveillé.
Read More— Je dérange ?
Daeithil sourit. La question était de pure forme, vu que c’était elle qui avait demandé à Weyran de la rejoindre dans « son » bassin. L’ataneylda glissa sa silhouette élégante dans l’onde
Read MoreKyoshi coupa la communication d’un coup de pouce rageur. Elle se tourna vers Arko :
— Génial. Notre commanditaire veut qu’on s’occupe d’une autre cible.
Read MoreSoudainement, les écrans muraux simulant une sorte d’entrée douce dans l’atmosphère d’une planète, devinrent de plus en plus transparents, jusqu’à révéler le spectacle de la couronne d’Alenia et son horizon courbé dans le mauvais sens. La Terrienne en eut le souffle coupé ; elle avait déjà vu des vidéos du spectacle, mais la réalité était presque trop pour son esprit.
Read MoreMeriel était épuisée. Elle était aussi couverte de poussière et d’autres choses pas racontables, percluses de crampes et affligée par un mal de crâne dantesque. Elle était au bord de la panique, mais seulement parce que ça allait mieux.
Read MorePerché sur le banc du conducteur, Arko se retourna et joint le groupe d’eyldardani qui lorgnaient au loin les cavaliers qui approchaient. Les avis divergeaient.
— J’en compte douze.
— Plutôt quinze, non ?
Arko lança son bras et alpagua le col de la veste d’Atsidi. Il n’eut pas le temps de s’interroger sur la solidité du vêtement : les pieds du pilote traînait déjà sur le sol et, même si la diligence ne filait pas à des allures supersoniques, une chute allait quand même faire mal. Surtout s’il passait sous les roues.
— J’en compte douze.
— Plutôt quinze, non ?